Le 7 juin dernier, je suis allée avec mes collègues participer à la Nike Women’s Run à Paris. Une première course parisienne pour moi, une première en dehors de Lille et de Caen.
Nous avons eu la chance de s’être fait offrir les dossards par Nike, car j’avoue que les 30€ de frais d’inscription me rebutaient un peu au départ. Une fois inscrites, mes collègues et moi sommes mises en quête de planifier notre weekend parisien : transport, hébergement, retrait des dossards, bouffe, équipement, …
Munies de nos maillots Nike fraîchement achetés la veille et floqués le matin même, nous avons pris à la route direction Saint Denis Université, où nous avons laissé notre voiture (on covoiturait à 4, notre dernière collègue nous a rejoint le soir) pour prendre le métro, direction boulevard de l’Hôpital, métro Saint Marcel où était situé notre appartement pris sur AirBnb. Stratégiquement parlant, nous avions décidé de prendre un appartement proche du départ de la course pour éviter de faire trop de déplacement le matin de la course et de laisser la voiture hors de Paris pour rejoindre l’A1 pour facilement mais surtout, pour éviter d’avoir la voiture bloquée après la course, le temps que tout soit débarrassé.
Arrivées à bon port, nous avons rapidement manger un sandwich dans le square d’en face puis direction Beaugrenelle, lieu où le retrait des dossards se faisait. Quel monde ! Des centaines de filles faisant la queue au -1 pour récupérer leur dossard. Par « chance », nous nous sommes mises sur la file du 10km où il y avait moins de monde et où nous avons pu retirer notre dossard au bout de 30 min, avec comme kit, un tote bag Nike comprenant un t-shirt à l’effigie de la course (à notre taille, je sais que certaines n’en ont pas eu), un kit de 3 produits Biotherm et le kit de course (puce et carte du parcours).
Je vous passe très brièvement la suite de notre après-midi. Au programme : petite pause sur le Champ de Mars pour regarder la remise des prix de la finale de Roland Garros, balade sur les quais Saint Michel et pizzéria le soir près de notre appartement (le Locanda si vous vivez dans le 13ème, les proprios sont tops et leurs pizzas excellentes !).
7h : heure du réveil, qui pique un peu les yeux pour un dimanche matin (les gens n’ayant pas d’enfants comprendront ^^). Après un bref petit-déjeuner, nous enfilons nos tenues direction la Cité de la Mode et du Design situé Quai Austerlitz, en face de la gare. Là, on voit plein de nanas avec le t-shirt de la course (nous sommes les rares à avoir mis un maillot différent). Oups ! Mais on s’en fout, puisqu’on est une équipe, la #TeamGirlsUR, qui est motivée à bloc pour profiter à fond de la course, de son parcours et de l’ambiance survoltée qui y règne.
Arrivées sur le lieu du départ, nous arrivons tant bien que mal à nous frayer un chemin pour rejoindre nos sas de départ respectifs : Sandra et Cynthia pour moins d’1h, Pauline et moi pour plus d’1h.Il faut dire qu’il y a plus de 10 000 filles prêtes à s’élancer ! Amandine, blessée, est restée sur les côtés pour jouer la photographe attitrée de notre épopée. Pauline et moi décidons de nous mettre tout à la fin, histoire de ne pas se faire bousculer lors du départ (même si nous n’avons pas pu profiter de l’ambiance électrique mise par les coachs et les DJ au niveau de la ligne de départ). Toutes deux n’avions pas d’objectif de temps, Pauline ne s’étant pas entraînée et moi sortant péniblement d’une tendinite d’Achille (souvenez-vous, je vous en parlais dans cet article), le but était donc de finir la course en bon état et surtout, ne pas s’arrêter.
Le décompte commence, 3, 2, 1, les filles sur la ligne de départ partent. Il nous faudra à Pauline et moi 10 minutes avant de franchir à notre tour la ligne de départ : on n’écoule pas 10 000 nanas comme ça !
Je commence la course avec Pauline, on parle un peu, on s’imprègne de l’ambiance, au bout du deuxième kilomètre, il y a déjà une montée, qui laisse quelques filles sur le carreau. Premier ravitaillement entre le 3ème kilomètre et le 4ème kilomètre, je me sens bien, malgré la montée d’avant et laisse Pauline quelques mètres derrière moi. J’aime l’ambiance, j’aime courir dans ces jolies rues de Paris, il fait beau, chaud mais il y a des zones d’ombres et un léger petit vent frais. Au cinquième kilomètre, Sarenza, un des partenaires de la course, nous attendait pour mettre la patate d’ambiance : confettis, ballons, messages de soutien, pendant 50 mètres, je cours avec du rose autour de moi ! Ça me met encore plus la rage de continuer sans flancher (le soutien pendant une course est vraiment quelque chose de fondamental). Je passe près du Panthéon, du Jardin du Luxembourg, le parcours est carrément agréable, Paris est à moi, c’est vraiment cool. Entre le 7ème et le 8ème kilomètre, la tendinite se réveille, malgré la bonne dose d’anti-inflammatoire appliquée avant la course. Qu’importe, interdiction de baisser les bras alors qu’il ne reste que 2 kilomètres à faire. Je sers les dents, je parle à mon tendon d’Achille et lui dit de me foutre la paix (si si, ça s’est passé comme ça ^^) et je continue la course. 9ème kilomètre, je vois les panneaux d’encouragements mis par Nike : je sais que c’est la fin. Je donne tout, j’accélère. Je finis la course à 1h08, chose qui m’était inespérée vu ma condition physique. Pauline passera la ligne d’arrivée à 1h10. Mes deux autres collègues passeront à 53 et 54 minutes (les balèzes ^^).
Plus de médailles pour Pauline et moi (faut croire qu’il y en avait que pour les plus rapides !), on passe au ravitaillement de fin de course, on retrouve Amandine, Cynthia et Sandra, toutes les cinq super contentes d’avoir vécu un moment trop cool, chacune à sa manière.
Mon sentiment par rapport à ma course : de la fierté, évidemment. Me dire que même si je ne me suis pas entraînée comme je le voulais (je me suis beaucoup ménagée avec la tendinite d’Achille), j’ai réussi à finir un 10km sans flancher, même si je n’ai pas battu des records. Je me dis aussi que 10km, maintenant, c’est une distance que je sais tenir et que je me dois d’aller plus loin pour progresser. Mon envie : progresser, c’est clairement le mot qui me vient à l’esprit aujourd’hui.
Mon sentiment par rapport à la course en général : j’ai carrément aimé faire cette course. Le parcours, l’ambiance, c’était top. Seulement, plus de 10 000 participantes, c’est carrément trop. Toutes n’ont pas eu de médaille, toutes n’ont pas eu un ravitaillement digne de ce nom à la fin de leur course, toutes n’ont pas pu accéder aux animations proposées par les partenaires (stand photo, massages, etc.) : trop de monde pour peu de personnes disponibles. J’ai également déploré l’absence même de « village » comme il peut y avoir sur l’ensemble des courses. Et je peux carrément comprendre que pour 30€, certaines ont été déçues de ne pas avoir eu accès à tout ça, dont moi, même si je n’ai pas payé mon dossard.
Et vous, ça vous branche de faire la prochaine édition de la Nike Women’s Run ? L’avez-vous faite cette année ?
J’ai profité d’une « vente privée » pour me procurer quelques produits de Make Up For Ever, une marque que j’affectionne beaucoup par son rapport qualité/prix.
Entre les Aqua Cream et le mascara, j’ai
Comme je vous l’avais annoncé sur ma page Facebook, la marque Le Comptoir du Bain organise une tournée dans toute la France à partir d’aujourd’hui jusqu’au 5 août 2014.
Au programme
Très fière de toi ma petite Hélène et de te voir galoper comme une gazelle de nouveau 🙂
Et sinon côté prix, oui, 30 euros, pour n’avoir aucun des avantages si t’es pas dans les premières c’est moche -_-‘ Malheureusement, le running c’est devenu tellement tendance que les organisateurs font monter les prix -_-
Hé avec quelques jours de retard pour répondre à ton commentaire, merci 🙂
Oui 30€, c’est un peu cher, en effet.